Je témoigne de l’identité,
Je suis souvent seule mais peut être accompagnée, ainsi je suis encore plus singulière,
Il arrive que je ne sois qu’une croix, et dans ce cas je suis appelée marque,
Grâce à moi, le possesseur devient plus concret : c’est souvent le seul signe transmis par le temps.
Qui suis-je ? La signature.
Quoi de plus personnel qu’une signature ? Quoi de plus émouvant aussi que de retrouver la trace de ces ascendants sous cette forme ? Un peu de leur personnalité concentrée…
182 ANS DE SIGNATURE SUR 7 GENERATIONS
Voici donc la signature des BONNEVILLE sur 7 générations, de 1919 à 1737.
Commencons par celle proche de nous : celle de Prosper Jules (1878-1969)signature de 1919
Et continuons à remonter le temps avec celle d’Henry (1856-1933) signature de 1877
Charles François Alfrede né en1830signature de 1856
Charles Joseph Aimable Prosper (1805-1866)signature de 1829
Charles François (1769 – 1844)signature de 1800
Jérôme (1739-1797)signature de 1774
André Jérome (1722-1772) signe Jeromesignature de 1737
Serrée, penchée, ascendante, du moins lisible au plus lisible, toutes les versions sont différentes…sans compter la juxtaposition du prénom qui montre une fois de plus que l’ordre des prénoms donnés au baptême ou à l’état civil ne sont pas ceux utilisés (2 fois sur 3)….
LES 2/3 DES ACTES SIGNES : L’EXEMPLE DE L’ANNEE 1737
A BRANCOURT LE GRAND, village de l’Aisne d’où sont originaires les BONNEVILLE, les actes de l’année 1737 montrent que la population savait signer pour les 2/3, autant les femmes que les hommes. Une proportion trés importante pour l’époque.
Sur les 64 actes de l’année, seuls 21 ne sont pas signés.
- 24 ont 1 signature
- 14 en ont 2 signatures
- plusieurs actes de mariage ont plus de 4 signatures voire 7 signatures.
J’y ai même trouvé en 1738 la signature d’une Jeanne qui ne fait pas partie de mes ascendants, et qui est citée comme écolière brodeuse de tulle….
Je n’ai pas trouvé de signature des autres ascendants, car elles ne figurent pas dans les registres, pour plusieurs raisons :
- la mention de « père absent » est inscrite sur les actes de naissance de leurs enfants,
- pas de trace de leurs actes de mariage (années manquantes dans les registres de BRANCOURT LE GRAND)
- pour les années 1705 et précédentes, le curé mentionnait :
« qui ont signé avec moy ce jour »
mais aucune signature n’accompagnait les actes…
Mots-clefs : bonneville, signatures
Valérie bonjour,
Bravo pour la page des signatures, je ni avais pas pensé, excellente idée.
Michel