Après avoir suivi l’histoire des BONNEVILLE, branche paternelle, ascendance paternelle, je vous propose toujours dans cette branche paternelle d’explorer le côté des ascendants maternels cette fois, Ils vont nous conduire à un même village dont ils sont tous originaires : CABANAC.
La Carte de Cassini montre une rivière, des reliefs boisés (plus de 300 m d’altitude). CABANAC est situé dans une boucle de rivière, laquelle est ponctuée de nombreux moulins à eau, d’un pont. Enfin, nous apprenons que CABANAC est une paroisse, car son nom est en romaine, alors que si le nom avait été écrit en italique, ceci indiquerait le fait qu’il n’y ait pas d’église.
D’où vient le nom du village « CABANAC » ?
Le suffixe « akos », « acum » est presque toujours lié à un nom de personne (cf. Aurignac, Marciac, Préchac). Pour certains, CABANAC viendrait de « cabanes », ces cabanes étant destinées à faciliter le travail des champs ou la garde du bétail.
Jusqu’en 1865, bêtes et gens ne disposaient que de l’eau du Job : il n’y avait aucune fontaine dans le village. Il faudra attendre 1891 pour que le village dispose de deux abreuvoirs-lavoirs. Jusqu’à la veille de la Révolution, ENCAUSSE, REGADES, CABANAC et ASPRET ne formaient qu’une seule communauté. La séparation eut lieu en 1765, mais les contentieux sur les forêts ou sur la répartition des revenus procurés par la fontaine minérale d’Encausse furent longs à se résoudre.
En 1912, il y avait dans le village deux auberges, un café et un bureau de tabac. (Histoire de CABANAC / Association Catherine de Coarraze)
LES 4 FAMILLES
À l’échelle de la commune
Les registres de l’Etat Civil de CABANAC, lorsque les récapitulatifs sont remplis par le Maire (ce qui n’est majoritairement pas le cas), permettent de suivre la vie de la commune en fonction des actes de naissance, mariage et décès. Nous avons pu suivre l’intégralité des naissances, mariages, décès de la commune, sur 2 périodes étudiées :
- Celle de 1823 à 1840 (avec 10 années complètes sur les 17),
- Celle de 1872 à 1879 (soit 7 années complètes)
30 % de ces actes sont ceux des 4 familles (les MAUBE, les MAYLIN, les SERVAT, les LEBRON) : une part non négligeable de la vie locale ….
Le registre d’Etat Civil mentionne une population de 90 habitants en 1838.
Enfin, notons que sont prévues des rubriques pour :
- Enfants abandonnés
- Enfants naturels reconnus
Aucunes ne sont jamais remplies : il n’y avait à CABANAC que des enfants légitimes…
Que peut-on en déduire : que ces catégories concernaient des communes et/ou villes de taille plus importante ? ou doit-on en déduire que des solutions étaient trouvées ?
Aux destins mêlés
Comme nous venons de le voir, ces 4 familles figurent sur 1/3 des actes du village. Il n’est donc pas surprenant de voir qu’à certains moments, leurs destins se sont mêlés.
LEBRON Dominique (1790) & MAUBE Jeanne (1794)
LEBRON Bertrande (sœur de Dominique) 1788 & MAUBE Jean 1768
Leur fille MAUBE Isabeau & SERVAT Jean-Pierre
Leur fils MAUBE Jean Pierre 1817 & MAYLIN Marie 1827
Leur fils MAUBE François 1857 & SERVAT Marguerite 1851
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