Des 4 familles MAUBE, SERVAT, LEBRON, les MAYLIN sont les plus nombreux.
L’ORIGINE DU NOM
Ce nom MAYLIN est un toponyme. Comme un certain nombre de noms de famille, il est celui d’un lieu. Si l’on regarde la Carte de Cassini (carte ancienne) de la région de CABANAC, le nom MAYLIN est situé tout près.
CULTIVATEURS DE PERE EN FILS
Le 1er ascendant découvert est Jean, né fin des années 1600 ou tout début 1700. Suivront Louis, son fils, né en 1725 puis Pierre, son petit-fils, né en 1745. Pierre se marie avec Marie DENCAUSSE (encore un toponyme – ENCAUSSE-LES THERMES). Il porte de surnom de Berdier, sûrement pour le distinguer d’un autre Pierre. Avec Marie, ils auront 11 enfants. 2 ne vivront pas.
Peut-être les MAYLIN étaient-ils originaires d’ASPET avant de s’établir à CABANAC ? D’autres MAYLIN sont présents à ASPET Les deux villages CABANAC et ASPET ne sont distants que de 5.7 km. Au-delà de la proximité géographique, un lien familial fait que les MAYLIN de CABANAC épousent des habitants/tes d’ASPET :
- George, née en 1792 (George est alors un prénom féminin), se marie avec Pierre MAYLIN né en 1785, lui aussi originaire d’Aspet,
- François, son frère, né en 1797 épouse Marie Jeanne SARRADET née en 1800. Le nom SARRADET quant à lui est resté attaché à la commune d’ASPET puisque le maire actuel porte ce nom. (sources : Wikipedia)
François et Marie Jeanne auront 6 enfants : 2 filles et 4 garçons.- L’ainée, Marie, née en 1827 épousera François MAUBE, cultivateur.
- Les fils pour 2 d’entre eux perpétuent la tradition de cultivateur ou de propriétaire : Michel né en 1829, Raymond né en 1835.
- Les 2 autres vont, chacun à leur façon explorer le monde :
- Pierre né en 1832 sera marchand colporteur : on imagine qu’il restera dans la région.
- Julien le cadet, né en 1841, ira vivre au Panama. C’est l’époque où commencent les travaux du Canal de Panama : de nombreuses pertes humaines sont liées à des fièvres tropicales. La vie là bas devait être rude. Il sera voiturier. Il y décédera à l’âge de 40 ans.
- La seconde fille, Marthe, née en 1838, épousera Jean Pierre PRADERE de 15 ans son aîné, en 1866 ; sur l’acte de mariage, il est mentionné « signe très mal ». L’instituteur du village est un de leurs témoins ( il a été très souvent témoin : est-ce lié à son métier, il connaissait tout le village, ou alors à son statut : n’oublions pas qu’à l’époque, l’instituteur était quelqu’un d’important, surtout dans un village). Ils ont 4 enfants.
- Le frère ainé de François, Hugues, né en 1794, cultivateur comme son frère, comme la majorité des MAYLIN, et comme la majorité de la population de l’époque. épouse Guillaumette DECAUX née en 1806. Ils ont 8 enfants. Les premiers sont des jumelles qui ne vivront pas. Comme les enfants de son frère, ils sont cultivateurs ; les filles ne dérogent pas à la tradition familiale en épousant des cultivateurs.
L’APPARITION DES MARCHANDS
Le métier de marchand apparait au sein de la famille MAYLIN comme nous venons de le voir avec Pierre, né en 1832, fils de François et Marie-Jeanne. Son cousin François né en 1838, , fils d’Hugues, est marchand. Est-ce parce qu’il est plus difficile de vivre de l’agriculture ? ou bien a-t-il eu l’opportunité de suivre les traces de son cousin Pierre ?
Cette tradition de marchand se poursuit à la génération suivante : Jeanne Rosalie, née en 1858, petite fille d’Hugues, exerce elle-même ce métier, comme son mari Thomas BARES, qui travaillera en Espagne. Sur l’acte de naissance de leur fille Elisabeth en 1886, Thomas BARES est cité comme “Voyageur dans l’intérieur de l’Espagne” : jolie formule….
La fille de François le marchand, Jeanne Marie Léocadie, née en 1867, épouse en 1894 un négociant, Bertrand ESTRADIN né à FRONSAC.
CEUX QUI TRAVERSENT LA MEDITERRANEE
Le fils de Marie MAYLIN, née en 1827 et de François MAUBE, cultivateur, – mes a.a.a.g.p (arrières-arrières-arrières-grands-parents)- François, partira en Algérie d’abord pour faire son service militaire, en 1877, puis pour exercer son métier de charpentier. Pour en savoir plus, cliquez ici.
La cousine de François, Françoise Catherine née en 1869 fille de Michel, se marie en Algérie en 1899 à CHANZY : la commune de Sidi Ali Ben Youb, prit le nom de CHANZY, ancien gouverneur de l’Algérie. Françoise épouse Joseph ROBERT, de 10 ans son aîné, adjudant, né à POUILLEY-FRANCAIS (Doubs). Peut-être a-t-elle rejoint son cousin déjà installé en Algérie et a-t-elle rencontré sur place son futur mari ?
UNE TRADITION DURABLE
La majorité des MAYLIN est cependant demeurée à CABANAC, ou dans la région proche, et a exercé des métiers à dominance agricole.